Les locavores sont des personnes qui adoptent une démarche de consommation alimentaire écologique qui s’oppose à celle qui découle de la mondialisation.
Manger local, sain, respecter les saisons des produits, contribuer à respecter l’environnement en limitant le plus possible les transports polluants sont les principes de base des locavores. Il s’agit aussi de favoriser le contrôle du consommateur sur son alimentation. Être locavore, c’est participer à un effort écologique collectif. Explications.
Qui sont les locavores ?
On appelle locavores les personnes qui ont pour motivation première de consommer plus intelligemment en favorisant l’achat de produits locaux à des producteurs situés à 250 kilomètres maximum de leur lieu de domicile. Certains d’entre eux se limitent à 150 kilomètres maximum. Cette tendance de consommation, qui a vu le jour en 2006 à San Francisco aux États-Unis, entend agir contre la production agroalimentaire déraisonnable engendrée par la mondialisation telle que la production de fruits et légumes en dehors de leur saison normale ou l’utilisation excessive de pesticides, d’engrais ou d’OGM.
Le mouvement locavore entend aussi court-circuiter les grands réseaux de distribution alimentaire. Les locavores choisissent de consommer localement pour éliminer le plus possible les coûts de transport des produits alimentaires. Transports qui ont d’une part pour conséquence d’augmenter les émissions de CO2 et de polluer, et, d’autre part, qui participent à élever les prix des produits puisqu’au final c’est au consommateur que l’on fait payer ces coûts.
Quel est le principe de la démarche locavore ?
Les locavores s’interdisent de consommer une production non locale. Ils ont également comme règles de base de suivre le calendrier des fruits et légumes de saison, de choisir des aliments frais et de qualité sans forcément être estampillés « bio ».
Tout un réseau de lieux (boutiques, halles, etc.) où s’approvisionner en produits locaux se met petit à petit en place en France. Mais les locavores achètent leur alimentation le plus souvent par l’intermédiaire d’une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), qui met en lien direct des paysans et un groupe de consommateurs désireux de manger des aliments produits près de chez eux, dont ils connaissent la provenance. D’autres locavores privilégient par exemple la cueillette des fruits et légumes sur les lieux de production. Dans tous les cas, l’important est d’être au plus près des producteurs.
Ces Amap permettent également de maintenir en vie des exploitations agricoles, pérennité chère aux locavores dont le mouvement existe aussi pour justement aider les paysans locaux.
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