Les peintures biologiques commencent à envahir les magasins spécialisés et de plus en plus de particuliers se tournent vers ces matériaux pour leurs projets de rénovation, des peintures n’utilisant aucun produit chimique. Est-ce pour autant réellement biologique ? Peut-on se fier à ces peintures ? Sont-elles également écologique ? On vous dit tout à ce sujet.
Les peintures à l’huile et à l’eau sont nocives
Le marché des peintures de maison est relativement simple en France, on retrouve d’une part les peintures à l’huile et d’autre part les peintures à l’eau. L’huile ou l’eau sont les deux liants principaux qui vont permettre aux pigments de peintures d’accrocher et de pouvoir être appliqués sur différentes surfaces. Simplement, l’eau à elle seule ne suffit pas à créer un liant solide pour les pigments de peintures, il faut rajouter des solvants comme le vinyle ou le silicone afin d’apporter plus de texture et d’adhérence. Concernant les peintures à l’huile, le procédé est le même sauf que le liant principal sera constitué d’essence de pétrole ou de térébenthine.
Résultat : ces peintures utilisent des produits chimiques qui ont forcément un impact sur la nature mais aussi et surtout sur la santé des habitants car ces peintures dégagent ce que l’on appelle des composés organiques volatiles (COV). Les COV sont invisibles, ce sont des polluants qui peuvent entrainer des problèmes de santé avec des degrés de gravité plus ou moins important, c’est-à-dire des difficultés respiratoires ou allergies aux cancers. Ils ont aussi un impact sur l’environnement et notamment sur la couche d’ozone.
Peintures biologiques : le principe
Les peintures biologiques sont donc des matériaux utilisant un liant issu de la nature, c’est-à-dire qu’au lieu d’utiliser de l’essence de pétrole, on va utiliser de l’huile de soja ou encore de l’huile de ricin. L’idée étant simplement de remplacer tous les produits chimiques et autres solvants présents dans les peintures classiques pour réduire le niveau de pollution engendré par les peintures. Le taux de COV est nettement moins important dans une peinture écologique, la règlementation prévoit justement que l’appellation peinture biologique soit acceptée à partir de moins de 5g de COV par litre. Une peinture classique à l’eau ou à l’huile concentre généralement un taux de 30g de COV par litre.
Les peintures biologiques réduisent donc considérablement l’impact sur l’écologie mais réduit également les effets néfastes sur la santé des habitants. Ces peintures sont cependant plus chères car elles utilisent des composés plus coûteux, leur qualité est comparable à des peintures à l’eau, les industriels spécialisés dans les peintures biologiques ont tout mis en œuvre pour que ces produits apportent une qualité de finition identique aux peintures traditionnelles. Si vous êtes sensibles aux allergies, ou si vous présentez des difficultés respiratoires, les peintures biologiques seront un bon compromis pour éviter les désagréments, surtout que les COV peuvent perdurer dans le temps et au sein de la maison. Conseil utile : privilégiez ces peintures pour les nouveaux né, cela évite de créer une agression odorante supplémentaire.
Source : https://www.peinturement.fr/
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