L’hebdomadaire, L’Obs, consacre un dossier complet à « La nouvelle vague bio » dans son numéro n°2677 du 25 février 2016. En réalité, il surfe sur le succès du film « Demain ! » réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, qui est en train de dépasser les 700.000 visiteurs alors qu’il s’agissait d’un film rendu possible par un financement participatif, sans grands moyens autres que le bouche à oreilles.
Une prise de conscience sur l’urgence à sauver la planète
Ce documentaire est un succès parce que sans être moralisateur ni alarmiste, il montre que des initiatives de citoyens, ici et là, sont là pour monter un autre chemin, plus vertueux pour notre planète. Notamment les jardins urbains de la ville en faillite de Détroit aux Etats-Unis, ou les normands, Perrine et Charles Hervé-Gruyer, de la ferme du Bec-Hellouin qui pratiquent la permaculture avec succès montrant ainsi qu’ils peuvent être plus productifs que des maraichers classiques…
Une interview de Mélanie Laurent et Cyril Dion montre leur motivation respective et leur volonté de faire bouger les lignes.
Ce qu’il faut savoir sur le bio
Un autre article revient sur ce qui permet de qualifier un produit de « bio » car les conditions de fabrication des produits bio ne sont pas toujours bien connues. Afin d’éviter l’amalgame avec un pseudo effet marketing, les logos bio sont passés en revue : logo bio européen et AB, Biocohérence, Demeter et Biodyvin, Nature et Progrès, Cosmebio et BDIH. C’est l’occasion aussi de rappeler que le Label Rouge, la Haute Qualité Environnementale ou les AOC-AOP ne sont pas des labels bio !
Un volet pratique passe en revue les aliments qui font du bien et repose la question récurrente : le bio est-il vraiment meilleur pour la santé ? Vous trouverez des conseils pour faire les bons choix lorsque vous mettrez dans votre panier de la viande, des oeufs, des fruits et légumes, du lait, des céréales ou du poisson.
L’expérience d’une conversion en bio
Le dernier papier relate la conversion en bio de son exploitation agricole par Thierry Bailliet à Loos-en-Gohelle (62). Loin d’un engagement idéologique mais plus pour répondre à une opportunité pragmatique, aujourd’hui, il ne peut pas nier que l’agriculture bio donne à plein rendement, même si la conversion a duré deux ans, qu’elle demande du temps, de la formation, l’apprentissage de nouvelles techniques, etc…
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