La Confédération Paysanne, syndicat d’agriculteurs, opposé à la FNSEA, prône surtout la défense d’une agriculture paysanne contre une agriculture intensive et industrielle. Alors que le tapis rouge est en train d’être déroulé pour l’ouverture imminente du 52ème Salon International de l’Agriculture, la Confédération en profite pour alerter l’opinion sur ces fermes-usines qui se développent discrètement.
Le double langage du gouvernement défenseur des lobbys de l’agro-business
La ferme industrielle des 1000 vaches, construite dans la Somme a fait parler d’elle mais bien d’autres projets avancent sans que nous, citoyens consommateurs, soyons au courant. Il va sans dire que le gouvernement est complice de ce silence puisque derrière quelques discours très médiatisés en faveur de l’agroécologie, le ministre de l’agriculture donne discrètement des gages aux agriculteurs de la FNSEA à la veille de l’ouverture du salon, comme pour acheter la paix des campagnes…
En outre, la fameuse Loi Macron qui vient de passer en force via l’article 49.3 de la Constitution, prévoit dans ses articles 27 à 30 une coupe franche dans les normes environnementales, profitant notamment pour avaliser le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure pour la modique somme de 30 milliards d’euros.
On se demande pourquoi vouloir industrialiser l’agriculture alors qu’on sait que les catastrophes environnementales nous coûtent et qu’elles constituent, pour ceux qui s’y adonnent, une course effrénée vers l’endettement et la pollution à outrance, voire le suicide.
Heureusement qu’il existe encore des paysans défenseurs d’une agriculture paysanne, autonome, relocalisée, respectueuse de ses agriculteurs.
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