Nicolas Hulot a été nommé « envoyé spécial du président François Hollande pour la protection de la planète », le 6 décembre 2012 : c’est à dire une « mission internationale en faveur de la préservation de l’environnement », selon un communiqué de la présidence de la République. Nicolas Hulot a dit se considérer comme « le porte-parole des biens publics, des générations futures » et a précisé qu’il s’agissait d’une mission « bénévole », « suprapolitique » et « complémentaire de la diplomatie existante ». Cette nomination a été saluée comme une « excellente nouvelle » par les écologistes.
L’ancien animateur de télévision et président de la Fondation pour la Nature et l’Homme participera notamment à la préparation de la prochaine conférence internationale sur le changement climatique, que la France propose d’accueillir en 2015. Il s’agit pour lui d’une mission « passionnante et un tout petit peu effrayante parce que la tâche est tellement immense que je me demande par quoi et par quel pays je vais commencer » et il a tenu à ajouter : « J’ai demandé au président, et il me l’a proposé, que ma liberté de parole reste entière ». Une précision importante car n’oublions pas qu’on l’a dit proche de Jacques Chirac et qu’il avait été consulté par l’ex-président Nicolas Sarkozy.
Nicolas Hulot avait déjà fait part de ses doutes sur la construction de l’aéroport du Grand-Ouest de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, un projet cher au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de la ville, qui est vivement contesté par de nombreux écologistes. Il a enfoncé le clou ce matin, sur France Inter, en confirmant son opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, en espérant qu’« il est encore temps de revoir la messe ». Ce projet défendu par le gouvernement est, selon lui, « plus qu’un symbole, c’est un peu un marqueur de mon point de vue », a-t-il ajouté.
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